Syngué Sabour

pièce adaptée, mise en scène et interprétée par Morgan, d'après le texte d'Atiq Rahimi.

La pièce que nous avons accompagnée s'est jouée avec succès au théâtre de l'Orme à Paris, ainsi que dans le Gard.

Melina-Bijoux

Loin de la futilité d'apparat des bijoux fantaisie qui fleurissent dans nos boutiques et que nous abordons comme des accessoires éphémères, ou des pièces d'orfèvres dont la valeur est dans le poinçon au détriment du style, Melina nous invite à rencontrer dans ses créations qui nous touchent dans l'intime, ce qui est si rare chez nos propres semblables: une connivence. C'est de ce précieux-là qu'est faite la matière de ses bijoux.

Cédric de Batz

Des animaux hybrides volent dans le ciel, des flammes jaillissent ici et là, des symboles alchimiques se posent sur des éléments vernaculaires issus du sud de la France. Les stations services flambent, les usines et caves à vins sont à l'abandon.
Cédric de Batz mêle les genres, comme s'ils n'étaient que les rêves suspendus d'un monde détruit, amoureux de ses propres ruines..

Kabila

Les oeuvres de Kabila sont habitées de signes mystérieux, de lettres au sens inconnu qui dessinent le langage d’une civilisation disparue ou pas encore apparue...  Une écriture incompréhensible et pourtant étrangement familière souvent tracée en relief dans des tons ocres ou bruns traversés d’or. Depuis cinquante années, il calligraphie les mêmes rêves sans jamais se répéter. Le style Kabila est immédiatement identifiable mais chacune de ses oeuvres est un monde à elle seule.

Sinkai

La nuit dans les ruelles il déambule comme le ferait un artiste de street-art, restant dans l'ombre, partant soudain en courant, mais si alors le premier vient de déposer son œuvre dans l'obscurité, Sinkaí, lui, vient alors de la prélever, en y capturant un peu de lumière, et s'il court c'est pour laisser une trace fantomatique et compléter la composition.

Amaury de Catheu

L’écho de soi, barbare et fragile, surgissant à la fois de cette rage à abimer le support et de l’effort à faire presque disparaitre le trait pour n’en garder qu’une infime trace, à peine visible. Qu’il y ait le fracas, mais qu’il y ait le subtil, voilà à quoi s’attelle Amaury de Catheu lorsqu’il s’expose à nous et qu’il nous confie en silence ce qui aurait pu être un cri.

Nicolas Legrand

Son processus insuffle une âme à l’inerte, que ce soit bois, carton, métal ou textile, ou encore avec ses taches de café desquelles sa lecture fait surgir des cités aux architectures vertigineuses. Là ou d’autres attendraient en vain que se dessine un mirage dans le marc, Nicolas Legrand le façonne.

Julien Bougeard Ranz

C’est le cosmos, traversé de sérénité qui scintille sur les murs. Outre l’aquarelle, Bougeard Ranz use de l’acrylique, de l’encre de Chine, du sable ou du pastel. Certains tableaux utilisent la gaze, le kleenex, le papier, mais la visée demeure éminemment décorative, car fondue dans la nappe du rêve, de la douceur, et de la distinction.